Les Challensois avaient terminé la saison précédente invaincus, mais malgré tout deuxièmes au classement final derrière… les Bernois de Schwarz-Weiss, leurs adversaires du jour.
Colin gagne un pion après 30 minutes de jeu. Après 1h30, les Challensois sont bien : Romain, Steve et Jean-Robert sont nettement mieux, et Colin garde son pion d’avance. Nazariy a une position confortable. En revanche, Alexander souffre d’une mauvaise structure de pions et fait face à une forte paire de fous avec seulement deux cavaliers. Jérémie place ses pions sur les cases blanches de son fou des cases blanches, permettant ainsi au cavalier adverse d’envahir les cases noires. Après 2h30, Steve a deux pions de plus, mais le vent semble tourner. Romain surestime sa position et entre dans une finale compliquée. Jean-Robert donne du jeu à son adversaire. Nazariy connaît des difficultés à l’aile-roi, et Colin a dû céder une qualité, mais pour trois pions. Jérémie a un pion de moins, et sa position est compromise. Après 2h40, Steve gagne sa partie (1–0). À 3h05, Lindo propose nulle dans une finale plate (1,5–0,5). Jérémie abandonne (1,5–1,5), et Colin, après 3h30, prend la nulle (2–2). Alexander s’en tire très bien et entre dans une finale avantageuse de cavalier contre fou, gagnant même un pion. Jean-Robert reprend le dessus, tandis que Nazariy et Romain doivent gérer des finales compliquées. Après 3h50, dans une position compromise, l’adversaire de Jean-Robert gaffe et perd une pièce (3–2). L’adversaire d’Alexander échange son fou contre le cavalier, espérant pouvoir bloquer le roi du Challensois. Mais Alexander trouve la voie du gain, rendant son pion d’avance pour obtenir l’opposition et l’emporter après 3h50 (4–2). Après une défense acharnée et un manque de temps mutuel, Nazariy fait nulle (4,5–2,5). Romain entre dans une finale de tours avec pions f et h. Techniquement, la finale est égale, mais Romain ne trouve pas le chemin du partage du point. Après 5h10 de jeu, le pion adverse file à promotion (4,5–3,5).
(Commentaires de Lindo)

 

Pour leur première saison en 1ère Ligue Régionale, les Challensois affrontent les Lausannois du Grand Échiquier.
Julien G. n’est pas dans un grand jour et finit par perdre du matériel après 2h (0–1). Les Challensois sont en difficulté. Wissam souffre après avoir mal évalué un pseudo-sacrifice au centre. Cédric a encore son roi au centre et n’a pas terminé son développement, tandis que son adversaire a toutes ses pièces prêtes pour l’assaut. Sacha se fait contrer, et l’attaque adverse sur son roque devient très forte. Julien C. est sous forte pression. Seul Patrick semble avoir une position équilibrée. Après 2h30, Sacha capitule (0–2), suivi une demi-heure plus tard par Wissam, qui oublie un sacrifice décisif (0–3). Un peu d’espoir renaît toutefois dans le camp challensois : l’adversaire de Cédric a sacrifié une pièce sans réelle compensation, Julien C. a une qualité pour deux pions, et Patrick entre dans une finale de tours avec un pion d’avance. Malheureusement, Julien C. ne parvient pas à stopper les deux pions passés adverses et abandonne après 4h de jeu (0–4). Patrick simplifie la position et, profitant d’une défense maladroite de son adversaire, parvient à amener son pion à promotion après 4h40 (1–4). L’adversaire de Cédric tente le tout pour le tout afin d’obtenir un échec perpétuel. Mais le Challensois se défend solidement et, après un échange de dames, entre à 5h10 dans une finale gagnante de cavalier et pion contre deux pions (2–4).
(Commentaires de Lindo)


 

Après deux échecs consécutifs aux matchs de promotion ces deux dernières années, Echallens III va tenter cette fois d’atteindre son objectif : monter en 2e Ligue Régionale. Pour cette première ronde, elle reçoit les juniors de Neuchâtel.
Chez Pierre-André, les affaires vont vite : une ouverture un peu légère permet à son adversaire de s’infiltrer avec son cavalier et de déroquer le roi du Challensois. Après 30 minutes, la partie semble compromise. Mais c’est finalement son adversaire qui abandonne au bout d’1h de jeu, en oubliant un mat du couloir (1–0). À ce stade, Julien est entré dans une finale cavalier contre fou, avec six pions chacun. Céline se retrouve dans une position folle, où plusieurs pièces sont attaquées. Dmytro, lui, joue calmement et a pris un bel avantage. Après 2h de jeu, Céline s’en sort le mieux des complications et finit même par placer une fourchette roi / tour (2–0). Julien grignote pion après pion et en a désormais trois de plus. Dmytro gagne une tour. Julien conclut sa partie après 3h (3–0), et Dmytro doit aller jusqu’au mat pour remporter la sienne après 3h30 (4–0).
(Commentaires de Lindo)


 

Depuis quelques années, des joueurs d’échecs se donnent rendez-vous sur WhatsApp, dans des bars à Lausanne, et souvent sur la terrasse du restaurant Maza, à la Riponne. Face à ce groupe qui a pris de l’ampleur (apparemment plus de 400 membres), trois des organisateurs ont décidé de créer une association, sise au restaurant Le Bol d’Or à Renens (au même endroit que le club des Amateurs de Renens), afin de pouvoir fonder un club et participer à des compétitions régionales et fédérales. C’est ainsi qu’en 2023, l’Association ChessPower est née, suivie peu après de sa petite sœur ChessQueen, un club exclusivement féminin. Pour leur première année au Championnat suisse par groupes, ils avaient demandé à pouvoir jouer directement en 2e Ligue régionale, mais leur demande a été refusée. C’est ainsi que nos jeunes ont dû s’attaquer à un défi de taille pour la première ronde.
La partie de Ruben va plutôt vite : après 30 minutes, il a déjà deux pièces de moins après avoir lancé une attaque contre un roi encore au centre. Il finit par abandonner après 1h (0–1). Après 1h30, tout reste encore jouable. Cédric a sacrifié une pièce contre deux pions, tandis qu’Axelle se défend contre une attaque directe sur son roi. Malheureusement, elle finit par perdre pied et capitule après deux heures (0–2). Cédric souffre et Elias est moins bien. Après 2h30, trop sûr de lui, l’adversaire de Cédric sacrifie sa dame pour un mat du couloir, sans voir que sa tour ne peut pas reprendre… car elle est clouée ! (1–2). Elias abandonne juste après, sur une combinaison donnant un fort avantage matériel à son adversaire (1–3).
(Commentaires de Lindo)